Au contraire des lignes fixes, les terminaux mobiles n'ont pas de connexion fixe au réseau. Sur le réseau mobile, le « dernier kilomètre » de l'antenne au terminal s'appuie sur des technologies sans fil. L'antenne est généralement intégrée au réseau dorsal (Backbone) via la fibre optique.
Tout a commencé avec la 1G, la téléphonie analogique. Les premiers téléphones mobiles (Natel A) étaient si lourds qu'ils étaient pour la plupart fixés dans l'habitacle d'une voiture. Puis, les besoins des clients ont évolué et les nouveaux développements technologiques autour du réseau mobile ont commencé à s'imposer. Rapidement, les clients ont commencé à pouvoir recevoir et envoyer des SMS et des E-mails, puis prendre et stocker des photos, enfin télécharger des applications, consulter des sites Web, enregistrer des vidéos ou transférer de gros volumes de données. Ce faisant, il a fallu continuellement élargir et adapter les réseaux mobiles.
Avec la dernière génération, la 5G, même les vidéos haute résolution, l'IdO voire des transferts de volume de données encore plus conséquentes deviennent possibles. Pour répondre à ces évolutions, le réseau 4G d'aujourd'hui n'est plus suffisant. Si la 5G va pouvoir résoudre les goulots d'étranglement en termes de capacité, il y a un autre aspect important pour la Suisse : dans le cadre de la stratégie de notre Conseil fédéral pour la « Suisse numérique ». Le développement des réseaux signifie également que de nouveaux téléphones mobiles 5G font leur apparition sur le marché, les appareils 4G n'étant pas en mesure de capter le signal 5G.